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C’est ouvert.

22 Mar, 2022

Deux ans après la mise en place du premier confinement de la population française (c’était le 17 mars 2020), nous voilà, après plusieurs rebondissements, face à un retour à la normale vis-à-vis de la Covid-19. Aujourd’hui, tout est ouvert, ou presque. Définitivement ? Espérons-le…

En Pro D2, la lutte pour la qualification, derrière le trio de tête, est elle aussi ouverte. Après vingt-quatre étapes, trois places restent en jeu et quatre prétendants sérieux – Nevers (62 points), Colomiers (62), Carcassonne (61) et Montauban (58) – les convoitent. La prudence nous incite à la méfiance et à rajouter deux (gros) outsiders, Provence (55) et Béziers (54), l’équipe héraultaise s’étant relancée à la faveur de son succès sur Montauban, jeudi, lors de la mise à jour du calendrier.

Nevers (4e) et Colomiers (5e) sont départagés par le goal-average général, le deuxième critère pris en compte après les points-terrain (5 à 5) en cas d’égalité.

Colomiers a bouclé le deuxième bloc de la phase retour avec un bilan honorable de trois victoires à domicile (Nevers, Béziers, Grenoble) pour deux défaites (Aurillac avec le bonus défensif, Bayonne) en déplacement et un total de treize points. Les Columérins ont encore éprouvé des difficultés dans leurs derniers gestes une fois parvenus dans la zone de marque. Plombés d’une manière générale par leurs imprécisions, ils ont laissé échapper un succès qui leur tendait les bras à Aurillac.

Voilà qui nous amène à évoquer quelques chiffres même si certains prétendent qu’on peut leur faire dire n’importe quoi. Les ballons perdus (une quinzaine en moyenne) ont renvoyé les hommes de Julien Sarraute et Fabien Berneau sous pression en défense, les poussant souvent à la faute. « Élémentaire mon cher Watson. » Si, pour faire mentir les statistiques puisque Mark Twain les qualifiait de mensonges, Colomiers a pu s’imposer, depuis le début de la saison, en perdant près de vingt ballons (Provence, Aurillac, Bayonne, Bourg, Grenoble), le club à la Colombe a toujours gagné lorsque son score dans ce domaine a été inférieur à quinze. À une exception près (Vannes). « Étonnant, non ! », aurait dit Pierre Desproges.

Mais l’essentiel reste la place dans les qualifiables au terme d’un bloc dont le Columérin fut le jeune Yann Peysson qui s’affirme au fil des rencontres.

Que nous réserve la suite alors que se profile l’emballage final (gare aux sauts de chaîne) d’une compétition où les surprises fleurissent chaque semaine comme les premières jonquilles ? Toutes les équipes sont capables de prestations caricaturales puis de faire feu de tout bois lors de la journée suivante. Seul le leader montois échappe à ces parcours en dents de scie. Nos Columérins assurent à domicile depuis leurs deux échecs de novembre (Carcassonne et Vannes) mais n’y arrivent plus à l’extérieur. Et c’est au pied de la Cité audoise, le jeudi 31 mars, qu’ils débuteront le prochain bloc, de quatre matchs celui-là, avec des senteurs de phase finale, de printemps, une saison « toujours remplie de promesses » pour le Québécois Michel Bouthot. Attention cependant car « les promesses engraissent les oreilles, pas les joues », selon un proverbe africain. Rendez-vous aux premières heures d’avril.

 

Jean-Paul Pronzato

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