Notre centre vit sa 13ème saison professionnelle sous le maillot columérin. Passé par notre centre de formation, Grégoire Maurino n’a connu que le club à la Colombe dans sa carrière. En 2012, il faisait partie du groupe champion de France de Fédérale 1. Ce soir, il sera titulaire pour ce choc face à Grenoble pour cette 21ème journée de ProD2. Il évoque ce déplacement et notamment son association avec Paul Pimienta, qu’il considère comme « son petit frère ».
Ce soir, tu seras associé à Paul Pimienta, dont tu es proche en dehors des terrains. Une belle chose pour tous les deux …
Ce n’est pas un hasard. Paul le sait, je le considère comme mon petit frère à Colomiers. Je le connais depuis un moment et ça me fait plaisir de jouer avec lui. Ça donne un petit supplément d’âme d’être associé à un coéquipier qui est aussi un ami.
Tu as connu de nombreuses et différentes saisons avec la Colombe. Avec ton expérience, quel est ton ressenti sur la saison en cours ?
Avec l’expérience, je peux dire qu’il faut se méfier. Quand on a visé trop tôt les phases finales ou les barrages à la maison, ça ne s’est jamais passé comme prévu. Il faut surtout ne pas se projeter sur la fin de saison et prendre les matchs les uns après les autres. Pour moi aujourd’hui, on n’est pas dans la même cour que Grenoble par exemple. Donc on ne va pas parler de « Top 4 », et on va faire au mieux à chaque rencontre. Nous verrons en fin de saison car cela peut vite basculer d’un côté ou d’un autre, et le classement est très serré.
Aujourd’hui, en tant que cadre, que souhaites-tu apporter aux nombreux jeunes qui intègrent l’équipe 1 ?
Ça me fait plaisir de voir tous ces jeunes intégrer le groupe, surtout que la plupart sont issus de la formation columérine. Ce que j’essaye de transmettre, c’est de conserver l’esprit du collectif dans ce rugby moderne, de plus en plus individualiste. Bien sûr, ils pensent à leur carrière personnelle aujourd’hui pour jouer un jour en Top 14, mais il faut garder un esprit de groupe. J’ai la chance de n’avoir joué qu’à Colomiers Rugby, donc j’essaye de transmettre les valeurs du club. Je parle souvent des anciens joueurs et de ceux devenus entraineurs. Je veux que cela se passe le mieux possible pour ces jeunes et qu’ils aient envie de se donner pour le club. Colomiers Rugby me tient à cœur et a de belles valeurs. Parce que sur le terrain, il n’y a plus rien à leur apprendre, ce sont maintenant eux qui me donnent des conseils !
Comment percevez-vous cette formation de Grenoble ?
On sait que c’est une grosse équipe. Ils sont invaincus depuis cinq rencontres. C’est clairement un prétendant à la montée en Top 14. On sait ce qui nous attend ce soir, et la performance qu’il faudra produire pour être dans le match.
Pour cette fin de bloc, trois gros matchs sont au programme avec Grenoble, Agen et Oyonnax. Souvent les joueurs parlent de ces grandes rencontres qui comptent dans la saison. Comment se prépare cette fin de bloc ?
Oui, il reste trois grosses rencontres sur ce bloc. Cela dit, tous les matchs, chaque week-end, sont difficiles. Forcément, en tant que joueur, on a envie de tous les jouer. Mais c’est dans ces moments-là qu’on doit voir que l’équipe est un groupe, et qu’il est homogène. On aura besoin de tout le monde jusqu’à la fin et cela commence dès ce soir.