Les cadettes ont attaqué les phases retours. À cette occasion, découvrez l’interview de leur entraîneur David Skrela, joueur historique de Colomiers Rugby. Il évoque leur première partie de saison mais également les points forts de cette équipe.
Comment avez-vous vécu ce début de saison ?
Pour nous c’est une nouvelle aventure puisque nous sommes montés en élite donc on joue contre les meilleures équipes. C’est un apprentissage mais les filles progressent et ont conscience qu’elles ont encore de la marge par rapport à des équipes qui ont l’habitude de jouer à ce niveau-là. Pour nous, c’était l’objectif de monter en élite. C’est la suite logique de la progression de la section féminine et notamment des cadettes. Nous sommes contents d’y être, il y a encore du boulot mais c’est là que l’on veut jouer.
Comment appréhendez-vous cette deuxième partie de saison ?
Comme je disais, c’est une phase d’apprentissage et de progression. On a dit aux filles que les objectifs de résultats n’étaient pas ce qu’on allait regarder mais plutôt semaine après semaine se mettre des objectifs pour progresser dans certains secteurs. Et il faut surtout avoir de la constance sur l’ensemble des rencontres. C’est ce qui nous fait défaut pour le moment. Il faut essayer d’avoir de la continuité et d’être à notre meilleur niveau tous les week-ends.
Quels sont vos objectifs ?
Cette année est une nouveauté pour nous. Il faut appréhender ce niveau face à des équipes habituées à jouer en élite. On a entre 80% et 90% de l’effectif qui a commencé à jouer à Colomiers Rugby, ce qui est une grande fierté pour nous. Certaines ont démarré cette année. Elles ont très peu de rugby mais elles sont motivées, ont envie de progresser et de jouer face aux meilleures équipes de France donc c’est bien pour elles. Être constants sur les matchs, il est là l’objectif pour la deuxième partie de saison.
Quels sont les points forts de cette équipe ?
L’état d’esprit, l’envie de travailler, une cohésion ; ce sont des filles qui sont contentes de se retrouver. Elles travaillent beaucoup. Elles ont du caractère (rires) et c’est bien d’en avoir pour jouer au rugby. Elles sont aussi très à l’écoute et ont envie de progresser. Elles posent beaucoup de questions pour essayer de semaine en semaine de comprendre ce qu’elles font. C’est un groupe qui est plutôt solidaire.
Comment décririez-vous l’évolution technique des joueuses/équipe ?
C’est très hétérogène puisqu’il y a des filles qui jouent au rugby depuis 10 ans, qui ont commencé avec les garçons, et d’autres qui ont commencé il y a six mois. C’est une des difficulté. Certaines filles ont un bon niveau technique, d’autres commencent et ont un potentiel à devenir de bonnes joueuses de rugby. Nous nous adaptons en créant des groupes de niveaux pour travailler la passe notamment pour essayer de faire progresser tout le monde. Nous avons des filles qui progressent rapidement. Une partie du groupe a encore des lacunes techniques car elles ont débuté le rugby, il y a six mois. Mais dans l’envie, l’engagement, la présence aux entraînements, ce sont des filles très motivées et c’est un bonheur de les entraîner.
